Un nouveau dispositif expérimental de jet atomique d’Argon métastable lent nous permet d’interroger les interactions de Casimir-Polder entre un atome et les surfaces d’un nanoréseau traversant dans une situation inédite.
En effet, à des vitesses comprises entre 10 et 150 m/s les expériences présentent des spectres de diffraction atomique d’une ouverture angulaire inégalée et permettent une grande qualité de l’ajustement de la modélisation théorique. Un modèle sommaire (calcul semi-classique et approximation de Fresnel) nous permet de retrouver une incertitude sur le potentiel de l’ordre de 10 %, ce qui correspond aux meilleures mesures atomiques actuelles. Nous estimons qu’une modélisation rigoureuse (équation de Schrödinger) de nos résultats permettrait d’améliorer la contrainte sur une éventuelle déviation au potentiel gravitationnel Newtonien à très courtes distances, ce qui constituerait un résultat original provenant d’une expérience de physique atomique.
Membres du jury
Markus ARNDT, Université de Vienne, rapporteur
Arnaud LANDRAGIN, LNE-SYRTE Observatoire de Paris, PARIS, rapporteur
Ariel LEVENSON, C2N, Marcoussis, rapporteur
Serge REYNAUD, LKB, Université Paris 6, PARIS
Anne AMY-KLEIN, LPL, Université Paris 13, Villetaneuse
Frédéric DU BURCK, LPL, Université Paris 13, Villetaneuse
Mots clés : interférométrie atomique, nanoréseaux, Casimir-Polder
Soutenance : Le 29 Juin 2018 à 14h00